Location résidence secondaire Paris : louer plus de 120 jours avec succès !

17 décembre 2025

124 jours. C’est le record d’occupation d’un appartement parisien par des touristes l’an dernier, dans un quartier où la mairie ne laisse rien passer. Derrière ce chiffre, un défi : louer une résidence secondaire à Paris, longtemps, sans déraper hors des clous. Légalement, c’est un parcours balisé, mais pas impossible.

Location de résidence secondaire à Paris : ce que dit vraiment la loi

Louer un meublé de tourisme dans la capitale, c’est accepter de composer avec des contraintes administratives claires et parfois redoutables. Louer en résidence principale ou secondaire, ce n’est pas la même histoire. Ici, chaque location de résidence secondaire doit s’aligner sur le jeu de la loi Meur et du code de la construction, qui encadrent le basculement du statut d’usage habitation vers la location saisonnière. L’objectif de la ville de Paris ne varie pas : protéger le logement pour les habitants et limiter la pression touristique. Le cadre est limpide : en résidence principale, pas plus de 120 nuits par an en location. Dès qu’il s’agit d’une résidence secondaire, le scénario change : chaque mise en location, quelle que soit la plate-forme, exige un changement d’usage formel de la mairie. Sans cette validation, mieux vaut ne pas tenter sa chance, sous peine de sanctions immédiates. L’obtention du changement d’usage nécessite souvent une autre opération : transformer, par exemple, un commerce en habitation pour conserver l’équilibre du parc immobilier. Ces modalités varient selon l’arrondissement et la tension du marché locatif local. Impossible aussi de faire l’impasse sur le numéro d’enregistrement : il doit s’afficher sur chaque annonce, preuve tangible que toutes les règles sont respectées et que la taxe de séjour est collectée. Le diagnostic de performance énergétique s’ajoute à la liste : il devient un incontournable, marquant l’exigence de transparence vis-à-vis des voyageurs. À Paris, se lancer dans la location meublée touristique implique donc de maîtriser les moindres rouages de la réglementation.

Peut-on dépasser la limite des 120 jours de location ?

Cette fameuse limite des 120 jours s’applique à la résidence principale et à elle seule. Louer au-delà ? Impossible, la technologie comme l’administration veillent. Les annonces sont bloquées si la durée excède ce seuil. Tout est fait pour que les biens continuent d’accueillir des habitants à l’année. Pour une résidence secondaire, la donne change radicalement. Ici, le compteur s’efface : il n’existe pas de contrainte annuelle sur la durée de location, à condition d’avoir obtenu l’autorisation de changement d’usage à la mairie. Pas de passe-droit sans ce précieux document, sous peine de lourdes répercussions. Vouloir louer plus de 120 jours avec succès, c’est respecter scrupuleusement la procédure : demander l’autorisation, inscrire le logement, afficher le numéro, s’assurer que chaque mention obligatoire apparaît. Beaucoup font appel à des professionnels du droit ou de la gestion pour garder leur activité au carré. Paris ne laisse aucune place à l’improvisation. Anticiper ces démarches, c’est éviter la sanction et louer plus sereinement.

Les démarches incontournables pour louer en toute légalité

Pour louer une résidence secondaire à Paris au-delà du plafond habituel, il faut franchir certaines étapes, sans en négliger une seule. À commencer par la procédure de changement d’usage : la mairie n’accorde ce droit qu’après examen strict du dossier. Publier une annonce sans ce sésame peut coûter cher, qu’on le veuille ou non. Le dossier doit être solide : plans détaillés, superficies, justificatifs variés. Souvent, il sera question d’une compensation : il faut alors créer un nouveau logement dans l’arrondissement, généralement par transformation d’un local commercial, pour ne pas réduire l’offre d’appartements classiques.

Enregistrement et mentions obligatoires

Plusieurs exigences administratives s’imposent au propriétaire :

  • Fournir des diagnostics à jour, et notamment un diagnostic de performance énergétique (DPE) récent.
  • Déclarer les revenus locatifs sous le bon régime, micro-BIC ou réel, selon le cas.
  • Payer la taxe de séjour, que la plate-forme reverse ou que le propriétaire règle lui-même à la ville.

Difficile de tout faire sans aide. Beaucoup s’entourent d’experts pour rédiger les documents, gérer la fiscalité et rester dans la légalité sur toute la ligne. Cette vigilance évite de mauvaises surprises et optimise la rentabilité de l’activité.

Éviter les pièges : sanctions, contrôles et bonnes pratiques à connaître

S’aventurer à louer une résidence secondaire à Paris plus de 120 jours par an sans suivre chaque directive expose à des sanctions sérieuses. Les contrôles sont réguliers, souvent après un signalement ou à travers les données transmises par les plateformes. L’amende peut grimper rapidement, jusqu’à 50 000 euros par logement, sans discussion possible. La ville de Paris mobilise le tribunal judiciaire de Paris pour faire respecter les règles, appuyée par des décisions de la cour de cassation qui ont renforcé la sévérité face aux fausses déclarations ou aux locations sans autorisation. Voici les précautions à prendre pour limiter tout risque :

  • Vérifier à chaque location que la durée et l’usage du bien sont conformes à la réglementation.
  • Conserver méticuleusement tous les justificatifs : numéro d’enregistrement, autorisations, déclarations fiscales.
  • Confier la gestion locative et la rédaction des contrats à des professionnels aguerris.

Jouer la règle du jeu, c’est choisir la tranquillité sur le long terme. Ceux qui prennent des raccourcis, fausse adresse, double annonce, utilisation détournée, se heurtent tôt ou tard au mur judiciaire. Respecter la norme, c’est s’offrir la possibilité de louer durablement sans crainte : à Paris, le vrai privilège, c’est de voir son activité perdurer et prospérer, même sous l’œil vigilant de la mairie.

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