Le contrat d’électricité ne se transfère pas automatiquement d’un locataire à l’autre, même si aucune modification n’est visible au compteur. EDF exige la clôture du contrat par le locataire sortant et la souscription d’une nouvelle offre par l’entrant, sans quoi une coupure de courant peut devenir possible entre deux locations.
La responsabilité du relevé de compteur incombe à chaque partie au moment du départ ou de l’arrivée. Une absence de démarche peut entraîner des frais de mise en service ou des complications administratives. Ces étapes concernent aussi bien les logements équipés de compteurs Linky que ceux disposant d’anciens modèles.
Changement de locataire : qui gère l’électricité et pourquoi couper le courant ?
Au moment où un locataire s’apprête à quitter les lieux, une question revient sur la table : qui doit gérer l’électricité et comment éviter les faux pas ? EDF, comme n’importe quel fournisseur d’énergie, précise que c’est au locataire sortant de mettre un terme à son contrat, une étape qui évite bien des ennuis. De son côté, le propriétaire ne prend le relais qu’en cas de logement inoccupé ou lorsqu’une vacance se profile.
Dans le concret, couper le courant entre deux locataires n’est pas une fantaisie administrative, mais la meilleure manière de protéger chacun. Tant que le contrat de l’ancien locataire n’est pas résilié, le compteur reste à son nom, ce qui peut entraîner des problèmes de facturation ou même des impayés qui n’appartiennent pas au nouveau venu. Cette coupure, si elle intervient, marque une transition nette : le nouvel arrivant repart sur de bonnes bases, avec un contrat qui lui est propre, daté du jour de son choix.
La coupure n’est pas systématique, mais elle surgit dès qu’un changement de locataire EDF se fait sans que le fournisseur ait reçu les bons contacts, ou si le prochain habitant tarde à souscrire. EDF, pour éviter toute ambiguïté, met alors le compteur en pause. Cela garantit que la consommation ne sera pas facturée à tort à l’un ou à l’autre.
Voici comment cette organisation s’articule, selon le rôle de chacun :
- Locataire sortant : il résilie son contrat EDF, relève le compteur et transmet l’index au fournisseur.
- Locataire entrant : il choisit une offre d’électricité et lance la procédure de mise en service avant d’emménager.
- Propriétaire : il ne s’occupe de la souscription que si le logement reste vide entre deux baux.
Maîtriser ces démarches, c’est éviter les mauvaises surprises : interruption de courant, factures qui tombent au mauvais moment ou litiges de consommation. Tout repose sur la précision des dates et une communication claire avec le fournisseur d’énergie.
Quelles démarches effectuer auprès d’EDF entre deux locations ?
Dès que le départ se profile, le locataire doit penser à résilier son contrat EDF. Cette opération se fait en quelques clics sur l’application EDF & Moi, sur le site, ou par téléphone avec le service client. Le relevé du compteur, pièce maîtresse du puzzle, permet à EDF de calculer la facture de clôture au plus juste.
Pour le propriétaire, il s’agit simplement d’intervenir en cas de vacance : si le logement reste vide, souscrire une offre permet d’éviter l’interruption de courant pour des travaux ou une visite. Pour le nouvel habitant, l’enjeu est de ne pas attendre la dernière minute. Dès que le bail est signé, il peut enclencher la mise en service auprès d’EDF ou d’un autre fournisseur, par le canal qui lui convient.
Pour vous repérer dans ces échanges, voici les tâches à ne pas négliger :
- Le locataire sortant clôture son contrat, transmet le relevé du compteur et fournit l’adresse pour la facture finale.
- Le propriétaire souscrit une offre si le logement reste inoccupé, histoire d’éviter une coupure inutile.
- Le locataire entrant sélectionne une offre et sollicite la mise en service pour s’assurer de disposer d’électricité dès son arrivée.
La réactivité est précieuse, surtout lors des pics de déménagement. Un oubli, un délai mal anticipé, et la coupure pointe le bout de son nez, avec des frais de mise en service parfois salés à la clé. Avec le compteur Linky, la procédure gagne en rapidité : la réactivation peut se faire à distance, souvent sous 24 heures. Sur les anciens compteurs, il faut parfois patienter, car l’intervention d’un technicien est requise. La rapidité du numérique ne dispense pas d’une organisation rigoureuse.
Relevé de compteur, résiliation et ouverture de contrat : comment bien s’y prendre
Le relevé de compteur, c’est le point de départ de tout changement sans accroc. Au moment où le locataire quitte l’appartement, il doit noter les index : impossible de solder les comptes autrement. Avec le compteur Linky, la transmission de l’index est automatique ; sur les anciens modèles, tout repose sur l’attention du locataire ou du propriétaire. Ce relevé fait foi et protège les deux parties : chacun paie ce qu’il doit, sans surprise.
La résiliation du contrat se règle en quelques minutes, mais il ne faut pas la négliger. Le locataire sortant contacte son fournisseur, transmet le relevé et l’adresse pour la facture finale. Si cette étape est oubliée, le compteur reste à son nom, ce qui peut entraîner des factures indésirables ou des litiges qui traînent en longueur.
Pour le nouvel arrivant, la mise en service du compteur doit être anticipée. Il souscrit un contrat électricité ou gaz, avec EDF ou un concurrent, ce qui déclenche la procédure. Le logement est identifié grâce au Point de Livraison (PDL) ou au Point de Référence Mesure (PRM) sur Linky. La mise en service standard prend entre 24 et 48 heures, voire plus en période de déménagement, alors mieux vaut s’y prendre à l’avance.
Pour résumer les étapes clés du processus :
- Relevé du compteur au moment du départ et à l’arrivée, pour éviter tout malentendu.
- Résiliation du contrat, à la charge du locataire sortant, directement auprès du fournisseur.
- Ouverture du contrat : le locataire entrant fait les démarches nécessaires pour obtenir l’électricité dès son installation.
Chaque passage de relais est aussi l’occasion de se pencher sur le prix du kWh et de choisir entre le tarif réglementé ou les offres de marché. La coordination est à soigner : anticiper, c’est éviter la coupure ; trop tarder, c’est payer pour ce qu’on ne consomme plus. La vigilance s’impose à chaque étape.
Conseils pratiques pour éviter une coupure d’électricité lors du passage de relais
Tout se joue dans l’anticipation. Dès que les dates de départ et d’arrivée sont connues, propriétaires et locataires doivent contacter leur fournisseur d’énergie. Le délai standard pour une mise en service d’électricité oscille entre 24 et 48 heures ; lors de quelques pics saisonniers, l’attente peut se prolonger. Pour éviter toute coupure, le locataire sortant doit résilier son contrat au bon moment, tandis que le nouvel arrivant doit souscrire avant même de poser ses cartons.
La coordination entre les parties est déterminante. Partagez les informations sur les dates clés, veillez à ce que le relevé de compteur soit effectué au moment de la remise des clés. Si le logement est équipé d’un compteur Linky, l’index se transmet automatiquement, mais rien n’empêche de vérifier que tout est en ordre pour éviter toute contestation sur la facture d’électricité ou de gaz.
Pour garder le contrôle, voici les réflexes à adopter :
- Demandez toujours au locataire sortant d’alerter EDF ou son fournisseur pour acter la fermeture du contrat.
- Incitez le locataire entrant à choisir son offre et à lancer la mise en service d’électricité dès la signature du bail.
- Pensez aux frais de mise en service : ils varient selon l’urgence et le prestataire choisi.
La mise en service standard est la moins coûteuse, mais elle implique de ne pas attendre la dernière minute. Pour une ouverture express, la facture grimpe vite. L’application « EDF & Moi » offre un suivi en temps réel du dossier : alertes, avancée des démarches, tout est centralisé. Certains optent pour des partenaires comme Papernest pour alléger la gestion, mais la vigilance sur les dates et la communication directe avec le fournisseur restent les meilleurs atouts pour une transition sans accroc.
Changer de locataire, c’est orchestrer une passation minutieuse : chaque étape, du relevé à la souscription, trace la ligne entre coupure et continuité. À chacun de jouer sa partition pour que la lumière reste allumée, sans fausse note ni mauvaise surprise.


